ÉPISODES
Les premiers épisodes de Palabres constituent une trilogie qui aborde la notion philosophique de déterminisme par trois angles : le libre-arbitre, le mérite et la responsabilité.

Carine
« Carine » s’inspire de la fable de La Fontaine « Le Chien et le Loup ». Chez La Fontaine, le chien propose une vie de confort et de satiété au loup, mais ce dernier refuse fièrement de sacrifier sa liberté. Carine aussi est une louve, mais elle n’est pas écrite par un aristocrate idéaliste : elle va se résigner à faire ce travail de chien, comme bien d’autres, « parce qu’il faut bien se nourrir ».
On la découvre donc dans la salle d’attente de l’entreprise de service Partners Earning Trust (P.E.T). Elle a rendez-vous avec le Directeur des Ressouces Animales pour un poste de louve de compagnie, un poste mal payé et dégradant. Alors que Carine s’apprête à rentrer dans le bureau, elle se remémore les grandes étapes de sa vie qui l’ont menée là, et se demande si au final, elle a vraiment été libre de ses choix.

Frédéric (en projet)
Frédéric est ce qu’on appelle un transclasse : issu d’un milieu populaire, il a su s’élever au dessus de sa condition, par son travail, son talent et son mérite.
Sauf que maintenant, il est mort.
Heureusement cet homme exceptionnel a eu la générosité de confier son corps à la science. Dans le cadre d’une étude conjointe des départements de biologie et de sociologie de la Sorbonne ainsi que du département de psychologie de Paris 8, d’éminents spécialistes l’autopsient. Ils fouillent dans ses organes et son passé à l’aide des technologies les plus innovantes, espérant trouver, enfin, l’origine du mérite.

Pascal / Yann (en projet)
Pascal / Yann c’est l’archétype de tout ce que nous détestons politiquement. Heureusement, nous avons enfin pris le pouvoir et il va payer : son procès au tribunal révolutionnaire va bientôt débuter. Le gouvernement révolutionnaire provisoire étant sévère, mais juste, un avocat lui est malgré tout commis d’office. Ce dernier représente également tout ce que nous détestons politiquement, mais comme ses confrères il sera jugé parmi les derniers, sinon nous tomberions en pénurie d’avocats.
Face à la juge et au jury, le maître tente alors le plaidoyer du siècle pour disculper son client (et lui-même accessoirement) en les interrogeant : au fond, est-ce que la responsabilité existe ?